Bienfaits de l'exercice physique

L'épidémie du COVD-19 est un véritable révélateur de l'engouement pour les activités physiques. Tout le monde a pris conscience que le sport est un véritable support au bien-être et au confort physiologique. Il est censé prévenir des dégâts de la pollution, du stress, du burn-out et des méfaits de la sédentarité. Une activité physique régulière pratiquée de façon modérée a des effets bénéfiques dans l'évolution de plusieurs maladies inflammatoires chroniques, comme l'ostéoporose, le diabète, les maladies cardiovasculaires, respiratoires, maladies métaboliques, l'appareil locomoteur, le système immunitaire, cancers, le bien -être et le moral. 

Cet effet protecteur est en partie dû à la synthèse et la libération de médiateurs bénéfiques par les muscles. En effet la contraction musculaire de grande intensité stimule les cellules musculaires qui vont produire des cytokines appelées myokines, capables d'exercer un effet anti inflammatoire local et de réguler l'expression de nombreux gènes impliqués dans la dépense de l'énergie et le renouvellement cellulaire. 

Il est admis que l'entraînement, la préparation physique rationnelle, le respect des périodes d'activité intense suivie d'une phase de repos actif, augmentent le rendement de la contraction musculaire et favorisent l'émergence de réponses adaptatives appropriées. Le manque d'entraînement, l'insuffisance de préparation, la pratique anarchique, irrégulière, non contrôlée peut faire perdre le bénéfice initial et provoquer des perturbations métaboliques, physiques, et psychiques à tout l'organisme. Les erreurs dans les programmes sont souvent responsables de dysfonctionnements métaboliques comme un « incendie inflammatoire », un stress oxydatif majeur, une hypoxie décompensée, autant de causes de lésions musculaires, de souffrance cellulaire et de troubles fonctionnels. 


Cytokines musculaires 

Afin d'assurer un apport suffisant de substrats énergétiques nécessaires au renouvellement cellulaire les muscles synthétisent et libèrent des myokines pour hydrolyser les triglycérides du tissu adipeux et métaboliser les acides gras libres qui en découlent. Il en résulte une réduction de la taille des adipocytes bénéfiques en terme d'obésité. Les myokines participent à l'activation du récepteur GLUT 4 du glucose indépendamment de l'insuline, ce qui baisse la glycémie pendant l'exercice physique.

Les contractions musculaires activent des facteurs de transcription qui vont contrôler l'expression de nombreux gènes responsables de l'augmentation du calcium intracellulaire, la déplétion de l'ATP et du NAD, et l'augmentation simultanée des formes réactives de l'oxygène et des enzymes antioxydantes. La régulation de l'expression de ces gènes est sous le contrôle de peroxisome proliferation-activated receptor-gamma coactivator 1a (PCG-1 a). Son rôle est important car il augmente l'expression du récepteur de l'insuline, le transport intracellulaire du glucose et des acides gras libres, il augmente les réserves de glycogène, et la biosynthèse des mitochondries. Enfin PCG-1a stimule la synthèse des myokines dans le tissu adipeux et d'autres organes tel que le cerveau, le pancréas, l'intestin, et la graisse viscérale. 


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